Mieux comprendre les freins et leviers concernant l’adoption de l’écolabel public « Pêche Durable » : l’apport des sciences comportementales

Identifier les freins comportementaux à l’adoption de l’écolabel par les pêcheries

L’écolabel public « Pêche Durable » est porté par FranceAgriMer (FAM) et la Direction Générale des Affaires Maritimes, de la Pêche et de l’Aquaculture (DGAMPA). Il certifie aux consommateurs que les produits de pêche répondent à des exigences environnementales, économiques et sociales.

Des recherches de terrain auprès de professionnels de la filière pêche, de l'amont à l'aval, et des  « consommateurs », ont été menées afin de déterminer les points forts et les points faibles de la démarche d’écolabellisation. Difficultés à trouver des informations claires sur l’éco label,  perceptions négatives des couts et bénéfices de l’écolabel pour les producteurs,  parcours de labellisation jugé trop complexe, concurrence avec d’autres labels – le diagnostic comportemental a permis d’identifier différents freins autour de l’adoption de l’écolabel.

Les leviers d’action pour encourager les professionnels à adopter l’écolabel

En réponse à ces freins, ce rapport présente des pistes d'interventions et des leviers potentiels qui paraissent prometteurs pour favoriser les demandes d’écolabélisation.

Ceux-ci se déclinent en 3 catégories :

• Des leviers de simplification : de l’information et de la procédure ;
• Des leviers de communication (auprès des consommateurs et des producteurs) : pour mettre en avant les bénéfices de l’écolabel, créer de la demande et réduire l’impact des coûts perçus ;
• Des leviers incitatifs : accompagnements personnalisés, publicité, quotas et autres avantages.