Comment le service du droit des femmes a réalisé une session de créativité pour améliorer l’égalité professionnelle

Cas d'usage

Publié le 24 juin 2019 par Mission « Innovation publique »

Durée de la démarche : 3 semaines de préparation, 1 journée de réalisation
Périmètre de la démarche : 70 participants répartis en 10 équipes projets. 10 idées de projets créés

Dans le cadre de son plan égalité mis en œuvre au début de l’année 2017, la Direction Générale de la Cohésion Sociale avait pour objectif de trouver des solutions innovantes afin d’améliorer l’égalité entre les femmes et les hommes et plus particulièrement l’égalité professionnelle.

Pour ce faire, le service du droit des femmes (SDFE), en charge de cette politique publique a décidé de faire appel au SGMAP afin de solliciter l’intelligence collective dans le cadre d’une session de créativité réunissant des citoyens, des membres d’associations et des agents publics travaillant sur le champ de l’égalité femmes hommes. Cette journée de co-création a permis de dégager des pistes de solutions pertinentes dont certaines furent prototypées lors d’un hackathon ayant eu lieu les 22 et 23 février 2017.
Voici comment les équipes du service du droit des femmes ont réalisé une session de créativité réunissant 70 participants

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Modalités du projet

  • Temps de la démarche : 3 semaines de préparation, 1 journée de réalisation.
  • Périmètre de la démarche : 70 participants répartis en 10 équipes projets. 10 idées de projets créés (ex : expérimentation départementale, nombre d’usagers rencontrés, …).

Appui pendant la journée de 10 designers de services engagés dans chaque équipe.

  • Livrables / produits de la démarche : 15 défis de conception ; 10 concepts ; 10 fiches projets détaillées.

Apports de la méthode design

Pourquoi le SDFE a-t-il utilisé des méthodes de design public ? Quels étaient ses objectifs ?

Le service du droit des femmes, en lien avec le cabinet de la Ministre des familles, de l’enfance et du droit des femmes, a décidé de recourir à une méthode de design collectif afin de trouver des solutions innovantes pour enrichir la politique de l’égalité femmes hommes. Dans le même temps il s’agissait d’initier de nombreux agents de la Direction Générale de la Cohésion Sociale à des nouvelles méthodes de conception collaboratives, afin de leur donner plus d’agilité tout en améliorant la capacité à travailler ensemble des différents services de la direction.

 

Quelle(s) méthode(s) avez-vous utilisé pour répondre à votre/vos besoin(s)

En premier lieu les équipes du service des droits des femmes ont eu recourt aux méthodes de préparation d’une session de créativité (cf. préparer une session de créativité et choisir son format). Il fallait donc en premier lieu que l’équipe projet choisisse le format idéal pour une méthode de conception collaborative visant à produire des idées de solutions innovantes. Après avoir examiné les produits de sorties d’une telle démarche qui englobaient aussi bien des applications purement numériques que des solutions visant à diffuser les bonnes pratiques en matière d’égalité Femmes Hommes, le SDFE a alors décidé de recourir à une session « innovation ».

Il s’agissait avant tout de dégager de bonnes opportunités et de préparer les phases suivantes de prototypage et de maquettage de ces solutions.

Résultats

Qu’est-ce que la démarche a permis d’obtenir et en quoi cela est une évolution par rapport aux méthodes traditionnelles ?

Cette démarche a permis d’obtenir des solutions réellement innovantes pour le champ de l’égalité Femmes-Hommes, car les participants à la session, en tant qu’acteur connaissant bien ces problématiques et les actions et produits développés pour y répondre ont pu valider l’originalité réelle des projets imaginés pendant l’atelier. Dans le même temps l’association de professionnels et de citoyens à la conception de ces idées de dispositifs a pu améliorer aussi bien l’intérêt pour le public des dispositifs envisagés que leur faisabilité réelle.

Pour compléter la composition des équipes, des profils « experts » (sociologues, designers, graphistes, …), ont été répartis dans chaque groupe afin de s’assurer que les solutions envisagées prennent bien en compte les problématiques de contexte social, d’usage, d’ergonomie et d’interface inhérente à la production de services ayant une forte utilité pour leurs utilisateurs futurs.

Bon à savoir

Quelles ont été les principales difficultés ?

Les difficultés principales dans la préparation d’une session de co-design sont avant tout de définir des défis de sélection des meilleurs projets.

La deuxième difficulté a été de définir la composition type des équipes projets.