Mettre les sciences comportementales au service de la transition écologique

Presse Publié le 14 octobre 2024

  • Sciences Comportementales

  • Innovation publique

Consommation d’énergie, d’eau, achats de vêtements… La Direction interministérielle de la transformation publique (DITP) publie une série de guides et fiches pratiques s’appuyant sur les sciences comportementales. L’objectif : proposer un éclairage sur les freins à l’action et des pistes d’action concrètes.

Visuel - Écoresponsabilité et sciences comportementales

Quantité de politiques publiques ont des dimensions et même des objectifs comportementaux. Ainsi, la DITP accompagne de nombreuses administrations pour concevoir des dispositifs plus adaptés et plus efficaces, avec une attention particulière à la nécessité d’en mesurer l’impact final, notamment sur le volet environnemental (économie circulaire, qualité de l’air intérieur, éclairage nocturne…).

« L’essor des sciences comportementales dans la sphère publique est constant depuis une dizaine d’années. Objectiver des freins, identifier les leviers correspondants, les tester à l’épreuve du terrain : telles sont les différentes étapes méthodologiques qui permettent ainsi d’ancrer davantage la fabrique de l’action publique dans le réel. C’est dans ce sens que l’équipe en sciences comportementales de la DITP accompagne l’ensemble des administrations." »

Grégoire Tirot, chef du service Innovation et participation citoyenne

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PDF - 203.5 Ko - Dernière mise à jour le 17 octobre 2024

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Des guides et des fiches pratiques pour passer à l’action 

Mobilisée sur les thématiques de l’économie circulaire, de la qualité de l’air intérieur, des mobilités, du logement ou encore de l’éclairage nocturne, l’équipe sciences comportementales de la DITP propose des ressources autour de 7 thématiques :

  • Consommation d’énergie ;
  • Consommation d’eau ;
  • Covoiturage ;
  • Achat de vêtements ;
  • Modèles de logement ;
  • Propreté urbaine ;
  • Écogestes en milieu professionnel…

Pour chacun de ces sujets, elle présente un état des lieux des freins qui font aujourd’hui obstacle à la mise en place de pratiques nouvelles et des initiatives qui ont déjà été mises en place pour répondre à ces défis. 

Des défis spécifiques aux enjeux environnementaux

L’intérêt pour les sciences comportementales a largement été motivé par la montée en puissance des enjeux environnementaux. La question de nos comportements y est évidemment déterminante et invite à se pencher sur les conditions permettant à chacun d’être acteur de transformations souhaitables. Ceci veut dire mieux comprendre la manière dont nous prenons des décisions et plus encore dont nous passons à l’action, avec une attention particulière pour la question de la (non)perception des conséquences de nos actes.  Les sciences comportementales sont de ces points de vue riches en enseignements, mais invitent également à ne pas surinvestir le champ de l’incitation individuelle. D’abord parce que nous sommes des êtres sociaux : les dynamiques collectives sont déterminantes et le partage des efforts doit être une préoccupation constante. Ensuite, parce que nous sommes des êtres globaux, soumis à quantité de sollicitations quotidiennes et qui ne peuvent être mis sous tensions permanentes, si bien intentionnées soient-elles.

En résumé, on peut trouver dans la compréhension des comportements humains des manières d’accompagner l’idée que « chaque geste compte », mais la plus efficace d’entre elles est sans doute de dépasser la seule responsabilisation individuelle pour chercher à voir comment nos environnements (réglementations, modes de vies, espaces et objets matériels, etc.) facilitent la pratique d’une écoresponsabilité du quotidien.

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