Gouvernement ouvert : en route vers 2021

Publié le 10 novembre 2020 par Mission « Innovation publique »

Chaque mardi matin, pendant toute la durée du Mois de l'Innovation, la DITP organise les « Mardis de l’Innovation », des rencontres en ligne pour décrypter les grands enjeux de l'innovation publique avec des penseurs, experts, intellectuels, et des professionnels qui agissent sur le terrain.

Retour sur l’épisode 2 : « Gouvernement ouvert : en route vers 2021 » ( 10 novembre 2020).

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La France a rejoint le « Partenariat pour le Gouvernement ouvert » en 2014 pour porter et soutenir les valeurs de transparence, l'ouverture, la participation et la redevabilité. Alors que la France s'apprête à relancer la co-construction de son troisième plan d'action, le Président de la République a rappelé le soutien de la France à  ce programme lors de l’Assemblée générale de l’ONU le 24 septembre.

Quel bilan pour le plan d’action 2018-2020 ? Quels enjeux pour le futur plan d’action ? Comment renouveler l’exercice en associant les citoyens et la société civile ? Comment intégrer les enjeux de la crise sanitaire dans notre vision du gouvernement ouvert ?  Quelles dynamiques possibles sur les territoires ?

A l'occasion du deuxième épisode de nos #mardisdelinnovation, nos invités ont donné leur vision sur ces enjeux :

Didier Migaud, Président de la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique, a évoqué l’importance du Partenariat pour un gouvernement ouvert et l’engagement de la HATVP  :

"Le Partenariat pour un gouvernement ouvert est une organisation essentielle à la promotion d’une gouvernance responsable et inclusive. "

"La Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique renouvelle ses engagements en faveur d’un gouvernement ouvert. Il est en effet indispensable de rendre la décision publique toujours plus transparente. Si l’opacité alimente la suspicion, la transparence est quant à elle synonyme de confiance et doit donc être, plus que jamais, au cœur de nos préoccupations."

Henri Verdier, Ambassadeur pour le Numérique, a livré ses éclairages sur la manière de penser l’action publique et notre souveraineté au regard de la question du numérique :

"Il faut continuer cet effort de penser l’action publique comme une plateforme de services et capable de mobiliser les énergies de la société civile."

"Il faut penser la souveraineté non pas comme l'hégémonie numérique mais comme une autonomie stratégique dans le numérique."

Armel Le Coz, designer, Président de Démocratie Ouverte, organisateur de la Convention Citoyenne Occitanie, a enfin évoqué la question des conventions citoyennes et leur nécessaire lien avec la décision politique :

"Une convention citoyenne ne peut pas aboutir à un simple avis. Le lien à la décision politique est primordial. A l’avenir, on pourrait imaginer qu’une convention citoyenne puisse déclencher un référendum."

"Pour se forger une opinion, un panel de citoyens doit débattre de façon transparente à partir d'avis contradictoires. L'exercice est utile y compris pour des sujets très clivants."

Mardi de l'innovation du 10/11/20 : "Gouvernement ouvert : en route vers 2021"

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