12 juillet : fin de la 2e session de l'appel à projets !
Publié le 02 juillet 2019
700 millions d’€ sur 5 ans : le fonds pour la transformation de l'action publique [FTAP] finance des investissements nécessaires aux grands projets de transformation publique. Le 12 juillet prochain, à minuit, la 2e session de l’appel à projets se termine.

L’occasion de revenir sur ce fonds inédit, avec Jérôme d’Harcourt, chef du département "Pilotage du programme de la Transformation de l’action publique".
Quels sont les types de projets reçus par le FTAP ?
Le fonds pour la transformation de l’action publique, c’est d’abord regarder les montants importants qui sont ouverts chaque année lors des appels à projets : 200 millions en 2018, 250 millions cette année. Cela signifie que, grâce aux sommes mobilisées, nous pouvons avoir un véritable effet levier.
Ce fonds a plusieurs vertus. En 2018, un des projets lauréats, le Health Data Hub, dont on a beaucoup entendu parler, a reçu plus de 30 millions d’euros par le FTAP. Or, sans ce fonds, ce projet n’aurait pas pu être lancé.
Ensuite, pour d’autres types de projets, même s’ils avaient vu le jour à un moment, le FTAP permet vraiment de les accélérer. C'est le cas avec l'un des lauréats cette année, annoncés lors du comité interministériel, le 20 juin. Il s’agit d’un projet pour moderniser la surveillance des voies maritimes, en recourant à l’intelligence artificielle.
Enfin, les projets à qui on permet d’aller plus loin dans l’ampleur de la transformation qui est portée. On pourrait citer le projet Incub'o, en Occitanie, qui avait été lauréat l’an dernier. Au départ, c’était un projet très tourné vers la dématérialisation, en sensibilisant les agents. Mais grâce aux moyens mobilisés par le FTAP, on lui a donné une dimension beaucoup plus forte et plus profonde, notamment sur l’inclusion numérique et sur les outils proposés.
Quel est le degré de maturité des projets ?
Les projets sont aboutis et mûrs. Très souvent, la motivation des équipes se sent et est très importante : c’est un bon indice du degré de maturité et du portage opérationnel derrière. C’est d’ailleurs pour cela que nous ne sommes pas sur de l’amorçage mais sur des projets qui sont déjà sûrs et solides. D’où l’importance d’avoir une équipe projet un peu structurée et une gouvernance forte. Par exemple, lors de la dernière commission, l’équipe de la DGCCRF (Direction générale de la Concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) a fait forte impression et on a pu évaluer la motivation très forte que l’équipe avait pour porter leur projet. On retient aussi lorsque les projets ont été bien construits en amont, quand ils ont associé les usagers, les agents ou en tout cas lorsqu'ils sont dans une démarche très partenarial, avec plusieurs acteurs. À titre d’illustration, le projet Easi Lab est porté par le ministère de l’enseignement et de la recherche mais plus directement par 4 universités. C’est un projet de création de Lab’, pour réfléchir à la dématérialisation et à la simplification d’un ensemble de processus et de démarches internes, administratives, avec un bon exemple de projet territorial. Ce n’est pas un projet qui sera développé tout seul, mais de manière partenariale entre 4 universités.
L'interview de Jérôme D'HARCOURT
Retrouvez l'intégralité de l'interview, par Acteurs publics
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